C’est en 1970 que ce code est apparu en France, il a été créé par Georges Laurer, il faisait figurer des chiffres sous les barres de ses produits. 4 ans plus tard apparaît le premier produit identifié par un code-barres à scanner à la caisse d’un magasin : un paquet de chewing-gum. La montée des supermarchés fait ensuite exploser l’utilisation du code-barres.
Le code EAN sert à identifier des articles ou des emballages de manière unique. Cette codification permet un contrôle spécifique des données de fabrication, de commercialisation afin de maîtriser les flux de biens et marchandises et de connaître la provenance des produits. Derrière ce code barre (série de chiffres et séquences de barres noires et blanches) se cache toute une série de données correspondant à l’article scanné en question.
Un lecteur code barre est indispensable à la lecture des données liées au produit, il permet de les déchiffrer rapidement et facilement.
Le code EAN peut être composé de 8, 13 ou 128 chiffres, et c’est la combinaison de ces chiffres et des barres au-dessus qui forme le code barre. Ces deux-là ne peuvent pas être dissociés, ils sont complémentaires. Pour la lecture d’un code-barre, il est nécessaire d’avoir un appareil spécifique, appelé sous le nom de lecteur, douchette ou scanner code barre.
Le code barre donne à lui seul une information facile à identifier : l’origine du produit. En ce qui concerne la France, les codes accordés commencent par des chiffres allant de 300 à 379.
Il est à composer par le fabricant, il se compose de 13 chiffres :
Quelques exemples de pays :
000 à 019 / 030 à 039 / 060 à 139 : USA
300 à 379 : France
400 à 440 : Allemagne
450 à 459 et 490 à 499 : Japon
460 à 469 : Russie
471 : Taïwan
500 à 509 : Royaume-Uni
540 à 549 : Belgique – Luxembourg
690 à 695 : Chine
700 à 709 : Norvège
730 à 739 : Suède
754 à 755 : Canada
800 à 839 : Italie
840 à 849 : Espagne
870 à 879 : Pays-Bas
885 : Thaïlande
890 : Inde
893 : Vietnam
930 à 939 : Australie
Le numéro de lot est obligatoire sur les emballages primaires, comme les pots, tubes, flacons, qui sont en contact direct avec la formule, mais aussi emballages secondaires comme les étuis en carton. La seule autorisation prévue est : si les dimensions du produit sont jugées trop petites, le numéro de lot figurera uniquement sur l’emballage secondaire. Il n’a pas de place attitrée et peut figurer sur le pli du tube, le dessous du pot, le haut du flacon. Il est obligatoire qui soit inscrit quelque part. Il a été mis en place pour vérifier la traçabilité d’un produit.
Contrairement au code-barre, le numéro de lot, n’est pas réellement codifié : sa forme et sa façon sont au bon vouloir du fabricant. Il peut être une suite de chiffres et/ou de lettres, une date, un numéro aléatoire, etc. Le plus important, c’est qu’il permette d’identifier exactement le lot de fabrication du produit.
Cette indication, qui assure la traçabilité du produit, est très utile notamment lorsqu’il y a des effets indésirables liés à son utilisation.
De ce fait, le numéro de lot permet alors de traquer efficacement le responsable de ce désagrément (un ingrédient, une impureté dans un lot de matière première, une erreur lors du process de fabrication…), puisqu’à chacun est associé à un dossier complet, qui réunit les pièces justificatives de tous les éléments qui ont participé de l’élaboration et de la fabrication du lot de produits. On sait ainsi où, quand, avec quoi, comment et dans quelles conditions ils ont été fabriqués.
Si un consommateur a une réaction indésirable, il doit communiquer le numéro de lot du produit au fabricant. Et c’est à partir de lui que commencera l’enquête pour savoir si la réaction est bien attribuable au produit, et si oui, à laquelle de ses caractéristiques.
À la suite de cette enquête, le numéro permettra aux commerçants de retirer rapidement tous les produits concernés du marché pour éviter que d’autres consommateurs soient touchés.
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